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Fanfictions et oneshots
20 juin 2016

Rencontre à Henrick's

Rencontre à Henrick's

 

 

Disclaimer : Doctor Who est une série de la BBC.

 


Le Docteur et Clara soupirèrent de soulagement. Les deux anges pleureurs s'étaient retrouvés face à face et se regardèrent, restant figés à jamais, ne faisant ainsi plus de mal à personne. Si seulement les choses avaient été aussi simple pour Amy et Rory, le Docteur aurait pu les sauver. Au moins, les anges n'avaient fait aucun mal à Clara.

« Oh non ! S'exclama la jeune femme. »

Le Docteur sentit un frisson lui parcourir le corps. Et s'il restait encore un ange ? Et s'il s'en était pris à Clara ? Se tournant vers la jeune femme, le Docteur fut soulagé lorsqu'il se rendit compte qu'il n'y avait aucun danger et que Clara allait bien. Cette dernière regardait ses vêtements avec effroi.

« J'ai passé plus d'une heure à choisir cette tenue spécialement pour mon rendez-vous avec Danny. »

Le Docteur la regarda de plus près et en effet, son chemisier était déchiré à la manche droite et sa jupe était couverte de boue.

« Ce n'est pas très grave, essaya de la consoler le Docteur. Ce n'est qu'un prof de sport. Il ne verra pas la différence.
-Danny est professeur de mathématiques. »

Mais Clara savait déjà que le Docteur ne l'écoutait plus et qu'il préférait retourner dans le TARDIS. Parfois, elle se demandait pourquoi elle se fatiguait. Elle sortit du bâtiment dans lequel ils se trouvèrent, bien décidée à trouver une boutique de vêtements. Après tout, ils étaient à Londres, la tâche ne serait pas bien compliquée. Elle entendit le Docteur qui la suivait.

« Où allez-vous ? Demanda-t-il. Le TARDIS est de l'autre côté.
-Je vais m'acheter des vêtements.
-Pourquoi s'embêter à faire du shopping alors qu'il y a tout ce qu'il faut dans le TARDIS.
-Parce que je sais d'avance qu'elle va s'amuser à cacher le dressing. »

Ce n'était pas la première fois que le vaisseau s'amuser à ses dépends et lui cacher certaines pièces. À croire que le TARDIS aimait voir Clara s'énerver à chercher partout. Elle continua sa recherche et au bout de quelques rues, arriva devant le magasin Henrik's. Clara sourit. Elle avait vraiment de la chance, ce magasin avait une bonne réputation avant qu'il ne soit détruit. Clara continua son chemin, n'ayant pas vu le seigneur du temps blêmir. Le Docteur était comme paralysé après avoir vu deux personnes familières. Il s'agissait de Mickey Smith et de Rose Tyler. Le Docteur réfléchit à la date. Mars 2005. Et le jour ? Le jour où il allait rencontrer Rose. Il essaya de convaincre Clara de retourner au TARDIS, mais il n'y avait rien à faire, elle insistait pour entrer chez Henrick's.

« Vous n'êtes pas obligé de venir si vous n'en avez pas envie, finit par s'énerver Clara. Vous n'avez qu'à m'attendre au TARDIS. »

Elle continua son chemin et entra dans la boutique. Le Docteur jeta un coup d'œil rapide où se trouvaient Rose et Mickey. Mickey s'en allait, faisant un dernier signe de la main à Rose qui entrait dans la boutique. Elle devait sûrement reprendre le travail. Plus que quelques heures, pensa-t-il. Plus que quelques heures avant qu'elle ne le rencontre. Il entra à son tour à Henrik's, comme si ses pieds ne lui obéissaient plus. Il savait qu'il ne devait pas, mais il était attiré vers Rose, comme il l'avait toujours été depuis leur rencontre. Il n'osait pas se rapprocher des caisses et resta à l'écart observer Rose travailler. Même s'il savait qu'elle détestait ce travail, elle souriait chaleureusement à chaque client. Se fut ensuite au tour de Clara de passer en caisse et le sort voulut qu'elle passe avec Rose.

Le Docteur aurait pu s'approcher pour rejoindre Clara, mais il s'efforça de ne pas faire un pas de plus, de peur de ce qu'il pourrait faire ou dire à Rose. Il était impossible qu'elle le reconnaisse, elle ne l'avait jamais connu sous cette forme, il n'y avait donc aucun danger à se révéler. Mais il pourrait dire quelque chose qui risquerait de changer leur vie. Pire. Il pourrait essayer de la convaincre de voyager avec lui. Il avait déjà pris suffisamment de risques lors de ses précédentes régénérations. Il s'était même fait passer pour un de ses professeurs lorsqu'il aimait porter des fez et des nœuds papillon. Il ne devait plus prendre autant de risques. Il attendit patiemment Clara, observant toujours Rose et essayant d'inscrire dans sa mémoire chaque geste, chaque sourire qu'elle faisait. Lorsque Clara vint le rejoindre, heureuse de ses nouveaux achats, le Docteur sortit rapidement de la boutique. La tentation d'aller parler à Rose ne faisait que devenir de plus en plus forte.

Une fois au TARDIS, alors que Clara se changeait pour sa soirée avec Danny, le Docteur se dit qu'il n'y avait rien de mal à voyager de seulement de quelques heures dans le future. Seulement pour vérifier si tout allait bien. Il fixa l'écran du TARDIS et attendit. Il se souvenait qu'un homme était venu l'avertir qu'une jeune fille était toujours présente sur les lieux. C'était cet homme qui l'avait conduit à Rose. Il vit soudain son ancienne régénération. Mais quelque chose n'allait pas. Il ne se dirigeait pas à droite où se trouvait Rose, mais à gauche. Que faisait l'homme ? Pourquoi ne lui avait-il pas dit où se trouvait Rose ? Le Docteur ferma les yeux, cherchant dans ses souvenirs à quoi pouvait bien ressembler l'homme. Il ouvrit les yeux, se souvenant du visage de cet homme. C'était son visage. Mais quel idiot. Il sortit du TARDIS en courant et alla chercher son ancienne régénération. Il devait se dépêcher avant qu'il ne soit trop tard. Il le vit alors au bout du couloir, essayant d'ouvrir la porte avec son tourne-vis sonique.

« Hé toi ! S'exclama le Docteur. »

L'autre Docteur se tourna vers lui.

« Il y a encore quelqu'un là-bas. »

Le Docteur indiqua la direction où se trouvait Rose.

« Une jeune fille, ajouta-t-il. Elle est en danger. »

Une fois certain que son ancienne régénération fut partie sauver Rose, le Docteur retourna dans le TARDIS. Il fallait qu'il parte au plus vite de Henrik's avant que le bâtiment n'explose. Heureusement que Clara avait insisté pour acheter sa tenue dans cette boutique. Sans elle, il n'aurait jamais pu avertir l'ancien Docteur et il n'aurait jamais sauvé Rose. Pendant un cour instant, il se demanda ce qu'il aurait pu arriver s'il ne l'avait pas rencontré. La haine et la colère qu'il ressentait à l'époque après la guerre du temps l'aurait probablement consumé au point d'en devenir fou. Quant à Rose, il lui était impensable de l'imaginer prise au piège face à la Conscience Nestene. Peu importe ce qu'il se serait passé, il aurait tout fait pour la sauver. Peu importe les visages qu'il pouvait prendre, les siècles qui pouvaient passer, il serait toujours attaché à Rose. Elle lui avait sauvé la vie. Elle lui avait réappris à vivre et à aimer. Elle n'était restée que peu de temps dans sa vie, mais sans elle, il ne serait probablement pas là aujourd'hui. Il entendit Clara revenir et se placer à côté de lui.

« Je suis prête Docteur. Vous pouvez me ramener chez moi. »

Il acquiesça et fit atterrir le TARDIS dans le salon de la jeune femme. Remarquant qu'elle n'était toujours pas sortie, le Docteur se tourna vers Clara et vit qu'elle le fixait.

« Je croyais que vous aviez rendez-vous avec le prof de sport. »

Pour une fois, Clara ne le corrigea pas sur la profession de Danny et lui dit :

« Vous souriez Docteur. Cela faisait longtemps que je ne vous avais pas vu sourire comme ça. »

Même si elle savait que cette régénération détestait les contacts physiques, elle le prit dans ses bras. Elle ne fit durer l'étreinte que quelques secondes pour ne pas le mettre encore plus mal à l'aise. Elle s'écarta de lui et se dirigea vers la porte.

« Il a dû se passer quelque chose de bien pendant que je me changeais. Vous devriez sourire plus souvent Docteur. »

Clara sortit du TARDIS, au même moment que Danny sonnait à la porte de son appartement. Le Docteur se dit qu'il était maintenant temps pour lui de partir et se mit à la recherche d'une nouvelle destination dans l'univers qu'il pourrait faire visiter à Clara.

 

Fin

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13 juin 2016

La paire de gants

La paire de gants

 

 

Disclaimer : Downton Abbey est une série de Julian Fellowes.

 


1914 :

Tom retira sa veste et la posa sur son lit. En s'asseyant sur sa chaise, il soupira pour élimer le stress de son corps. Il venait d'échapper de peu au renvoi et avait juste été réprimandé par Lord Grantham. Mais à vrai dire, il se moquait de tout cela. Ce qui comptait, était que Sybil aille bien. Il n'osait même pas imaginer ce qu'il aurait fait s'il était arrivé quelque chose à la jeune fille. La scène passait encore et encore dans sa tête. S'il avait été plus rapide, s'il avait pu prévoir plus vite le mouvement de foule, s'il avait insisté plus pour qu'ils s'en aillent. Il aurait pu éviter tout cela. Quelqu'un frappa à sa porte. Il alla ouvrir et découvrit Sybil. Elle semblait intimidée et n'osait pas entrer, ce qui n'était pas dans ses habitudes. Il remarqua qu'elle avait un paquet entre ses mains. Il reprit ses esprits et l'invita à entrer. Il essaya tant bien que mal de faire un peu de rangement sous le regard amusé de la jeune fille.

« Je suis désolé Lady Sybil, dit-il mal à l'aise. Je ne m'attendais pas à recevoir de la visite.
-C'est moi qui m'excuse de vous déranger. »

Elle prit une profonde inspiration et dit :

« Je tenais à m'excuser pour ce qu'il s'est passé lors de la réunion. Si je vous avais écouté et que je ne m'étais pas montrée aussi têtue, je ne vous aurais pas causé tous ces ennuis. J'ai dit à papa que vous n'y étiez pour rien et que tout était de ma faute.
-Ne vous inquiétez pas. Lord Grantham ne m'a pas renvoyé. »

Sybil sourit, rassurée.

« L'important, continua Tom, c'est que vous alliez mieux. »

Tom l'invita à s'asseoir sur la chaise, s'excusant de ne rien avoir de plus confortable et s'assit sur le lit en face d'elle.

« Je voulais aussi vous remercier, dit Sybil. Cousin Matthew m'a dit que vous m'aviez aidé. S'il vous plaît, veuillez accepter ceci en remerciement. »

Elle tendit le paquet à Tom qui l'accepta. Il l'ouvrit devant l'instance de Sybil qui était impatiente qu'il découvre son présent. À l'intérieur se trouvait des gants de conduite en cuir. Il n'avait jamais vu des gants d'une aussi grande qualité et il se doutait qu'ils avaient dû coûter une fortune.

« Je… Je ne peux pas accepter.
-Je vous en pris. C'est le moins que je puisse faire. J'ai remarqué que les votre étaient usés et je me suis dit que cela pourraient vous être utiles. »

Tom sortit les gants du paquet et passa son pouce sur le cuir.

« Essayez-les, demanda Sybil. »

Tom les passa à ses mains et remarqua qu'ils étaient aussi confortables qu'il l'imaginait. Il ne pouvait s'empêcher de penser qu'il ne devait pas accepter un cadeau pareil, mais avant qu'il n'ait eu le temps de dire quoi que se soit, Sybil prit la parole.

« Je suis rassurée, j'avais peur qu'ils ne vous aillent pas. Je vais vous laisser avant que papa ne se rende compte que je suis partie. »

Elle se dirigea vers la porte avant qu'il n'ait le temps de refuser les gants et se retourna vers lui.

« Bonne nuit Branson.
-Bonne nuit Lady Sybil. »

Sybil sortit et retourna chez elle. Tom regarda les gants une dernière fois et sourit. Le lendemain, alors que Tom conduisit les trois sœurs Crawley chez leur grand-mère, Mary remarqua la nouvelle paire de gants que portait le jeune homme.

« Se sont de très beaux gants que vous avez, dit-elle.
-Merci Lady Mary. C'est un cadeau que l'on m'a fait.
-Ils ont sûrement coûté une petite fortune. Cette personne doit beaucoup tenir à vous. »

Tom acquiesça légèrement à Mary et jeta un coup d'œil rapide vers Sybil qui avait le regard rivé sur ses genoux, rougissante. Tom sourit et se dit que peut-être le jeune femme ressentait la même chose que lui.

~00~

1919 :

La guerre était terminée depuis plusieurs mois. Après toutes ces années d'horreur, le monde pouvait enfin penser à guérir ses blessures. Malheureusement, l'épidémie de grippe avait sévit à Downton et avait emporté une personne chère. Sybil avait prit conscience que la vie était fragile et qu'elle devait arrêter d'avoir peur et d'accepter ses sentiments pour Tom. Les deux jeunes gens avaient quitté Downton Abbey pour pouvoir se marier. Ils savaient que personne n'accepterait leur union. Lui, un chauffeur et elle, la fille de Lord Grantham. Tom n'avait jamais été aussi heureux, mais il était aussi effrayé qu'un jour elle regrette la décision de l'avoir épousé et d'avoir renoncé à tout ce qu'elle avait. Installés dans une petite chambre d'hôtel, ils avaient décidé d'y passer la nuit avant de reprendre la route. D'ici quelques heures, la famille Crawley apprendrait leur intention de se marier. Tom vit Sybil prendre les gants qu'il avait posé sur la table de chevet. Un sourire tendre éclaira le visage de la jeune femme.

« Je n'en reviens pas que tu les aies encore.
-C'est mon bien le plus précieux. Même usés et abîmés, je refuse de m'en séparer. »

Il s'approcha d'elle et la prit dans ses bras.

« J'ai hâte de devenir ta femme, dit-elle.
-Tu ne regrettes rien ? »

Sybil secoua négativement la tête et le regarda dans les yeux.

« Je n'ai jamais été aussi sûre de moi. »

Après un baiser, Sybil se dirigea vers le lit, tandis que Tom s'installa dans le fauteuil qu'il avait placé près d'elle. Tous deux s'endormir, ignorant que Mary et Edith étaient parties à leur recherche.

~00~

1920 :

Tom reposa la petite Sybil dans son berceau et la regarda. Elle dormait à point fermé et était si innocente. Il se demandait si elle comprenait ce qu'il se passait autour d'elle. Elle était née il y a quelques jours et avait déjà perdu sa mère. Tom entendit quelqu'un frapper à la porte et l'ouvrir. Il ne se retourna pas pour accueillir cette personne. Il ne voulait pas se montrer impoli, mais tout ce qu'il voulait, était de passer ce moment avec sa fille. Tom leva les yeux et découvrit Mary qui se tenait de l'autre côté du berceau, les yeux rouges d'avoir pleuré toute la nuit. Tom se dit qu'il devrait lui dire quelques mots pour la réconforter, mais il n'en avait pas la force. Mary avait perdu sa sœur et lui avait perdu sa femme.

« Elle est magnifique, dit Mary d'une voix tremblante. »

Tom acquiesça. Elle était parfaite. Si seulement Sybil pouvait la voir. Mary toussa légèrement pour s'éclaircir la voix.

« Je sais que rien de ce que je pourrais dire n'atténuera votre peine, mais sachez que Sybil vous aimait et qu'elle était heureuse. Plus heureuse que je ne l'ai jamais vu.
-Si seulement j'avais écouté le docteur Clarkson. »

Mary vint à côté de lui et lui prit la main pour le réconforter. Les larmes de la jeune femme redoublèrent.

« Ce n'est pas votre faute. Personne n'aurait pu prévoir ce qu'il allait se passer. Même le docteur Clarkson n'était sûr de rien. Ce n'est de la faute de personne et surtout pas de la votre. »

Mary se dirigea vers une petite table et vit les gants de Tom qui y étaient posés.

« C'était un cadeau de Sybil, dit Tom. »

Il alla vers la table et prit les gants. Ils commençaient à être usés à force de s'en être servi.

« Alors, c'était Sybil, dit Mary. La personne qui tenait à vous. J'aurais dû voir plus tôt que vous vous aimiez. Je suis heureuse que vous vous soyez trouvés. »

Mary laissa échapper quelques larmes et Tom la prit dans ses bras. Pour une fois, la jeune femme se laissa aller et se mit à pleurer. Tom sentit ses larmes couler en repensant à la vie qu'il avait avec Sybil et à ce qu'il venait de perdre.

~00~

1960 :

Tom roulait dans les rues enneigées jusqu'à Downton avec Laura Edmunds, maintenant Branson, qu'il avait épousé il y a un peu plus de trente ans. En cette veille de Noël, toute la famille était réunie. Mary, Edith et lui-même, ainsi que leurs enfants et petits-enfants allaient passer les fêtes ensemble. Le domaine appartenait dorénavant à George, même si Mary avait toujours de grandes responsabilités. Bien sûr, le temps était passés et Downton était différent de la grande époque. Pourtant, il restait majestueux, malgré toutes les épreuves traversées. Tom se gara devant la maison. L'époque était différente et personne n'était là pour les accueillir. Il sonna à la porte et le majordome vint leur ouvrir. Il avait été engagé il y a seulement quelques mois après le départ de Thomas, qui après des années de services auprès de Robert et ensuite de George, avait prit sa retraite. Tom eut une pensée pour Carson. Le majordome les conduisit au salon, où toute la famille était réunie. Une fois franchit la porte du salon, une tornade brune lui sauta dans les bras. Tom l'attrapa et le souleva.

« Grand-père ! »

Il s'agissait d'Andrew, le fils de Sybil. Cette dernière prit Andrew dans ses bras et embrassa son père et sa belle-mère. Les festivités de Noël commencèrent avec le repas et la distribution de cadeaux. Les enfants refusèrent de se coucher tant qu'un cadeau n'était pas ouvert. Andrew jouait avec ses petites voitures dans le salon et prit les gants de Tom pour imiter les chauffeurs.

« Fais attention Andrew, dit Sybil. Se sont les gants que ta grand-mère a offert à ton grand-père. »

Tom, qui était assis dans le canapé, observa la scène en souriant. Andrew aimait ces gants et les lui empruntait à chaque fois qu'il jouait avec ses petites voitures, bien qu'ils soient beaucoup trop grands pour lui. Lucy, la fille aînée de Sybil, s'assit à côté de son grand-père.

« Grand-père, dit-elle. Tu peux nous raconter l'histoire des gants de grand-mère Sybil? »

Andrew abandonna ses petites voitures et alla s'asseoir sur les genoux de son grand-père. Tom leur raconta son histoire avec Sybil. L'histoire de la femme formidable qu'il avait épousé et comment une simple paire de gants était devenu son bien le plus précieux.

 

Fin

6 juin 2016

Si elle savait

Si elle savait

 

 

Disclaimer : Hana-Kimi est un drama japonais et un manga de Hisaya Nakajo.

 


Nakatsu était assis sur son lit et regardait le reste du prix qu'il venait de gagner avec Mizuki. Il ne put s'empêcher d'esquisser un petit sourire lorsqu'il se rappela la tête de Nanba quand tous s'étaient rendus compte que les lingots d'or que le dortoir venait de gagner n'était qu'en fait du chocolat. Tout ça pour ça, pensa Nakatsu. Ils auraient dû se douter que ça allait se terminer ainsi. Mais malgré la déception, cela n'avait pas empêcher le dortoir numéro deux de dévorer le prix.

Pourtant, Nakatsu n'avait pas le cœur à fêter sa victoire. Ce qui lui avait fait le plus mal, était que Mizuki ne soit pas avec lui pour célébrer ce moment. Ils avaient travaillé tellement dur pour réaliser une chorégraphie parfaite et elle était partie avant même de connaître les résultats. Elle était partie rejoindre Sano. Toujours Sano, pensa Nakatsu. À chaque fois qu'il pensait se rapprocher un peu plus de Mizuki, il y avait Sano. Bien sûr, Sano était son ami, mais il ne pouvait s'empêcher de ressentir une forte douleur au cœur à chaque fois qu'il voyait la manière dont Sano et Mizuki se regardaient ou se souriaient. Nakatsu était le meilleur ami de Mizuki et il était heureux de partager cette amitié avec elle, mais si seulement elle pouvait s'apercevoir ce qu'il ressentait vraiment pour elle.

« Nakatsu, ton aura est trouble. »

Nakatsu sursauta. Pendant un instant, il avait oublié que Kayashima se trouvait lui aussi dans la chambre. Le garçon était assis sur son lit et le regardait avec ses mains en l'air. Kayashima avait raison. Son âme restera trouble s'il ne parlait pas à Mizuki. Il avait attendu depuis trop longtemps. Nakatsu se leva d'un coup de son lit, prenant une grande décision. Il allait parler à Mizuki, lui dire se qu'il ressentait pour elle. Kayashima écarquilla les yeux.

« Quelle aura combative ! Elle brûle ! »

Oui, son aura était combative, pensa Nakatsu. Il allait se battre pour Mizuki. Il se tourna vers son ami et lui dit en souriant.

« Souhaites-moi bonne chance ! »

Il sortit en courant de la chambre, tandis que Kayashima, toujours les mains en l'air, lui souhaita bonne chance. Il chercha Mizuki dans tout le dortoir, mais ne la trouva pas. Il se demandait si elle se trouvait avec Sano. Probablement, pensa-t-il. Nakatsu finit par voir Sano passer devant lui. Il lui demande s'il savait où était Mizuki, mais celui-ci ne lui répondit pas. Nakatsu se demanda alors s'il s'était passé quelque chose avec la jeune fille. Est-ce qu'ils s'étaient disputés ? Nakatsu se dirigea alors vers la chambre de Sano et Mizuki. La porte était entrouverte. Nakatsu s'approcha et vit Mizuki. Elle était de dos, toujours vêtue de la robe qu'elle portait pour le concours de danse et le jeune homme savait qu'elle était entrain de pleurer. Il en était sûr maintenant, il s'était passé quelque chose avec Sano. Il en voulait à son ami. Comment pouvait-il la faire souffrir alors que depuis son arrivée, Mizuki faisait tout pour l'aider. Tout ce que Nakatsu voulait en cet instant, c'était de la faire sourire. Tout à coup, il sentit sa peur s'envoler. Il ouvrit la porte et la prit dans ses bras. Il l'aimait et il était enfin prêt à lui avouer.

 

Fin

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